Mr Trevor Abrahams
Secretary General, XIV World Forestry Congress


Tiina Vahanen
Associate Secretary-General, XIV World Forestry Congress 2015

Eduardo Rojas-Briales

Sous-Directeur général chargé du Département des forêts de la FAO

 

Minister

Sous-Directeur général
de la FAO
Eduardo Rojas-Briales

Pour la première fois, l’Afrique accueille le XIVe Congrès forestier mondial, le rassemblement le plus important et le plus vaste de la communauté forestière internationale. Créé en 1926, le Congrès doit s’acquitter d’une tâche vitale, à savoir débattre des questions émergentes dans le secteur forestier et donner des orientations susceptibles d’y répondre dans les décennies à venir. La FAO est chargée d’apporter son soutien au Congrès en étroite collaboration avec le pays hôte, depuis l’instauration du système des Nations Unies en 1945. Nous nous réjouissons que la République sud-africaine ait offert d’accueillir une rencontre aussi significative.


L’Afrique illustre bien les défis et les opportunités majeurs existant pour les forêts et la foresterie à l’échelle mondiale. N’en citons que quelques-uns, tels les changements climatiques, l’urbanisation, la demande croissante de produits (aliments, carburants, fibres et forêts – ce qu’on appelle les «quatre F», en anglais «food, fuel, fibre and forests») et services environnementaux, la compétition pour le financement public tout comme la nécessité de responsabiliser les communautés locales, impliquer le secteur privé, renforcer la gouvernance et réformer les institutions. Les forêts jouent un rôle essentiel dans la région. Plus d’un quart de l’approvisionnement africain global en énergie provient des forêts, et ces dernières sont cruciales pour prévenir et inverser le phénomène de la désertification. En même temps toutefois, les forêts ont été considérées elles-mêmes comme d’importantes consommatrices d’eau.


La FAO espère que toutes ces questions, et plus particulièrement la manière dont elles sont liées entre elles, seront abordées lors du Congrès, et que les discussions doteront la communauté forestière d’une meilleure compréhension, indispensable pour faire face aux complexités du monde dans lequel nous vivons. S’il existe un élément commun aux enjeux actuels, c’est bien leur nature globale. Nous ne doutons pas que grâce à votre présence, avec le concours des gouvernements, de la société civile, du secteur privé et du monde universitaire et de recherche, et sous l’inspiration de l’Afrique du Sud, le Congrès répondra à toutes nos attentes et laissera l’héritage que nous souhaitons – et qui nous est nécessaire – pour l’avenir.